Publié dans Editorial

Tolérance zéro !

Publié le vendredi, 26 juillet 2024


Le Chef de l’Etat Rajoelina  Andry Nirina a effectué une descente à l’Aéroport international d’Ivato ce mardi 23 juillet. En personne, il tenait à rendre visite cet emblématique lieu de travail qui est la  porte principale d’entrée et de sortie de Madagasikara. Une vitrine étalant au premier regard l’identité de la Grande île.
Le Président de la République a fait cette descente pour constater de visu certaines réalités qui font la mauvaise réputation de l’Aéroport international d’Ivato. Des indignations et des plaintes à répétitions relatives aux agissements des agents et du personnel de cet aéroport parviennent à atterrir au palais de la Présidence. Les passagers en partance et à l’entrée du pays expriment à plusieurs reprises leur ras-le-bol. Corruption, rackets, etc., sont le lot quotidien de tous ceux ou celles qui ont à faire à l’Aéroport d’Ivato sans parler des objets souvent de valeur perdus (valises, sacoches ou autres paquets). En voyage en Corée du Sud récemment, le Chef de l’Etat eut vent de la bouche des concitoyens membres de la diaspora sur place des méfaits graves commis par les agents d’Ivato. Déterminés à sévir, de la manière la plus stricte et la plus sévère, Rajoelina Andry promit de faire une descente pour inspection et contrôle chez la vitrine directe qui étale la Grande île qu’est l’Aéroport international d’Ivato tout en brandissant des sanctions draconiennes pouvant aboutir, si c’est nécessaire, à la radiation de la Fonction publique sinon au licenciement selon le cas. Et ce fut fait ce mardi 23 juillet. Il s’était rendu en personne là où il avait promis de s’y rendre ! On ne peut que rendre hommage au geste à la fois légitime et utile de la part du numéro un du pays. Conscient de l’importance des dégâts subis par les pauvres et innocents passagers, le Chef de l’Etat ne peut pas rester indifférent et se décide à prendre la bête par les cornes. Le Conseil des ministres spécial de mercredi d’après devait confirmer les mesures à considérer. Et on verra la suite ! A notre connaissance, la descente présidentielle de mardi dernier à Ivato n’est pas le premier du genre. En effet, le 7 octobre 2019, au tout début de son premier mandat, Rajoelina Andry y était déjà. Avec la même rigueur et détermination, le Président avait donné des consignes strictes. Malheureusement, les  résultats escomptés ne sont pas, semble-t-il, au rendez-vous. Au contraire, le « crime » s’aggrave et atteint des proportions préoccupantes.
D’autres secteurs d’activité qui font souffrir et rendre la vie dure aux concitoyens doivent être pris en considération. Le calvaire au quotidien des usagers à cause des inepties de la JIRAMA mérite grandement des mesures directes de la part du Chef de l’Etat. Les délestages et les coupures d’eau qui s’éternisent tout en s’intensifiant au fil du jour doivent cesser … incessamment. La panique et la colère générales atteignent leur niveau non seulement préoccupant mais aussi intenable. On se rappelle l’autre jour, à Toamasina, que le Président avait tapé sur la table en présence du DG Andriamanga Vonjy, à l’époque, dénonçant la galère des usagers à cause des erreurs de la JIRAMA. Mais depuis, rien n’a changé. On va plutôt de mal en pis.
D’autres domaines continuent de parler d’eux. La tolérance zéro doit être effective partout !
Ndrianaivo

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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